30 ANS DE VIDEO-PSY

 

 

 

LE TEMPS NE FAIT RIEN A L’AFFAIRE

 

 

 

 

 

A l’abri de nos emplois du temps, ces 30 journées VIDEO-PSY nous proposent de penser à partir du temps.

 

Interroger le temps c’est interroger le rapport à l’origine, au présent et au devenir.

 

Trente ans de VIDEO-PSY, plus de quarante ans de pratique psy pour ma part : toute une histoire.

 

Ces trente années de VIDEO-PSY constituent une véritable expérience du temps scandée par des évènements source d’étonnements, de surprises et d’enrichissements.

 

 

 

Je vous propose un florilège non exhaustif de moments de VIDEO-PSY qui sont venus ponctuer notre parcours de soignant dans le cadre de l’évolution de la Psychiatrie de ces trente quarante dernières années.

 

 

 

Tout d’abord un retour aux sources : je rappelle pour les plus jeunes d’entre vous qu’aux lendemains de la deuxième guerre mondiale où des milliers de malades mentaux sont morts de faim sous le régime de Vichy : la France découvre l’horreur des asiles qui n’est pas sans évoquer sous certains aspects l’univers concentrationnaire.

 

Ainsi lors des journées psychiatriques nationales de Mars 1945 et Janvier 1947, un cri d’alarme est lancé, et les psychiatres essentiellement de services publics s’assemblent pour sortir la psychiatrie de sa logique asilaire.

 

On assiste alors à un nouvel élan de la Psychiatrie avec une révolution de son exercice et de ses pratiques qu’on peut résumer en trois points :                        

 

 

 

1)      Restructurer par le dedans l’hôpital psychiatrique : ce qui donna naissance à la psychothérapie institutionnelle qui utilise tous les éléments de la vie quotidienne à l’intérieur de l’hôpital pour rétablir les conditions d’un dialogue entre médecins, infirmiers et patients, et aussi à l’intérieur de ces groupes.

 

 

 

Un premier front s’était ouvert pendant la guerre en 1940 à l’hôpital de Saint Alban  en Lozère avec une poignée de psychiatres sous l’égide d’un réfugié républicain espagnol François TOSQUELLES.

 

Jean OURY dit qu’on peut définir la psychothérapie institutionnelle comme « un ensemble de méthodes destinées à résister à tout ce qui est concentrationnaire et ségrégatif ».

 

 

 

En mars 2015, VIDEO –PSY a concentré ces journées à ce thème avec la présence entre autres du fils de TOSQUELLES.

 

 

 

2)      Deuxième point : aller au-delà de l’hospitalisation psychiatrique : ce fut la politique de Secteur avec la diversification des lieux de soins en espace public (HDT, CMP), en espace privé (domicile, appartement thérapeutique, placement en famille d’accueil) ce qui permit d’augmenter le tissu relationnel des psychotiques n’étant plus considérés comme des objets passifs de soins, mais comme des êtres en souffrance que l’on doit s’efforcer de soutenir dans leur position de sujet.

 

 

 

3)      Troisième point : les découvertes médicamenteuses (neuroleptiques, antidépresseurs, anxiolytiques) modifièrent l’ambiance des anciens asiles et permirent d’y développer des psychothérapies. Ainsi la théorie psychanalytique a pu entrer dans de multiples champs de la  psychiatrie en vue de dynamiser et mieux comprendre ses pratiques.

 

Parmi les « applications » qui en ont le plus bénéficié citons le psychodrame, les psychothérapies familiales, les pratiques d’arthérapie, le travail de réflexion et d’analyse des pratiques institutionnelles.

 

 

 

 

 

C’est dans ce contexte que le Service de Psychiatrie Adulte Montpellier 2, sous l’impulsion de Michel RIBSTEIN, créa en 1977 le CRAPS (Centre de Réflexion Psychosociale, Association 1901). Sa mission étant de promouvoir des solutions intermédiaires d’aide, d’accompagnement et de réinsertion de personnes souffrant de troubles psychiatrique et de mener des actions de formation.

 

 

 

Le CRAPS ainsi a ouvert les premiers appartements thérapeutiques associatifs à Montpellier, le service public ne le permettant pas encore à cette époque.

 

 

 

Par la suite certains d’entre nous pensèrent qu’il était utile et nécessaire de créer un espace d’échanges, de questionnements, de réflexion, ouvert à tous les personnels de santé (infirmières, psychologues, travailleurs sociaux, étudiants, psychiatres, psychanalystes). Ainsi furent crées en 1987 les journées VIDEO-PSY.

 

 

 

Durant les dix quinze premières années, les principaux thèmes abordés ont témoigné certes de nos préoccupations de l’époque mais nous sommes obligés de constater qu’un certain nombre d’entre elles sont toujours d’actualité : le temps ne fait rien à l’affaire.

 

 

 

Je n’en retiendrai que certains d’entre eux et citerai à titrer d’exemples :

 

 

 

            . En 1990 la journée sur le travail infirmier nous avait permis de réfléchir sur la fonction de « référent » comme garant du projet thérapeutique, de l’histoire du patient afin que celui-ci puisse redevenir sujet de sa propre histoire.

 

 

 

            . En 1991 et en 1994, nous nous étions déjà interrogés sur la validité de nos modes de lecture des symptômes et des conduites concernant la violence des crises identitaires sociales et culturelles et des conflits éthiques et politiques qui y sont associés.

 

 

 

            . En 1991 où l’on constatait déjà qu’aux urgences de l’hôpital où plus d’un quart d’entre elles étaient de nature psychiatrique et 60 % des urgences somatiques avaient une composante psychiatrique nous avions consacré une journée sur la notion de crise et d’urgence.

 

              Force était de constater que souvent la crise va appeler une réponse que la société offrira sous la forme de l’urgence.

 

              Sujet toujours d’actualité : où l’on constate encore plus aujourd’hui cette distorsion du rapport au temps. L’inscription dans un étrange rapport au présent se redouble de l’exaltation de l’émotionnel, d’une prédominance de l’Imaginaire sur le Symbolique.                                                                                                                                                                                                                                     

 

            Nous sommes priés et pressés  d’agir : c’est la promotion de l’urgence, l’incitation à régler rapidement la crise (crise de l’adolescent, crise du suicidant). Il ne faut jamais oublier que le symptôme psychiatrique mis en avant souvent masque la situation de crise qui l’a produit.

 

 

 

            Il s’agit de contenir la crise, d’accompagner le sujet afin de laisser ouvertes les possibilités évolutives et maturatives de la crise visant à réintégrer le sujet dans la continuité et l’intégrité de son histoire. Il faut du temps pour soigner.

 

 

 

En cette fin du XXème siècle nous ne pouvons que constater une dilacération, une dégradation du lien social : ainsi la souffrance psychique devient un objet de traitement. D’une politique de la Psychiatrie on avait glissé à une politique de Santé Mentale.

 

 

 

Malaise social, personnes en situation d’exclusion, toxicomanie, pathologie du stress, situations de deuil, burn out, etc….

 

Plusieurs journées de VIDEO-PSY nous permirent là encore d’y réfléchir.

 

 

 

Sans tomber dans la nostalgie du bon vieux temps, il est important de rappeler que les conditions sociologiques, psychologiques et politiques de cette époque privilégiée nous avaient permis des actions créatives en relative toute liberté.

 

 

 

Autre période : ces quinze, vingt dernières années : on a assisté à une lente et progressive dégradation du service public hospitalier : crises des moyens, crise des effectifs, crise de la pensée. La politique de santé a été très rapidement dominée par des impératifs économiques (fermeture des lits, diminution du temps soignant), avec ses idéaux de quantification et de maîtrise des coûts, de protocolisation des soins : autant d’éléments qui ont radicalement modifié et créé des points de rupture dans nos pratiques institutionnelles.

 

 

 

Le patient était devenu un consommateur de soins, un usager avant d’être sujet.

 

 

 

La « nouvelle gouvernance » (plan hôpital 2007) venait encore davantage consacrer la main mise administrative et gestionnaire en matière de santé publique et de surcroît mentale.

 

 

 

 

 

Les temps sont durs disaient certains.

 

 

 

Dans ce climat notre objectif à VIDEO-PSY fut de rester au plus près de certains fondamentaux soutenant une psychiatrie humaniste et de constamment réinterroger ce qui fonde notre pratique, sinon de la réinventer.

 

 

 

Nous avons voulu maintenir un espace nécessaire pour préserver et favoriser cette créativité, repère indispensable à notre réflexion, à notre éthique.

 

 

 

Cela nous a incités à persévérer dans notre démarche de questionnement et à être encore plus ambitieux.

 

 

 

La plupart des journées de ces dernières années en témoignent, là encore je n’en citerai que quelques exemples.

 

 

 

En 1998 dans ce contexte de crise économique et culturelle où il était important (et cela l’est toujours) de porter tout autant attention à la réalité sociale et matérielle du malade mental qu’à sa réalité psychique, nous avions réuni des équipes cubaines, espagnoles, italiennes, canadiennes et françaises, afin de partager ensemble nos expériences dans le domaine du travail psychosocial (réadaptation, réinsertion et réhabilitation).

 

 

 

La même année nous nous sommes réinterrogés sur notre éthique de soignants confrontés au discours gestionnaire dominé par sa volonté d’objectivation, de quantification et de procédures évaluatrices.

 

 

 

 

 

En ce début du XXIème siècle le développement des neurosciences avait permis de préciser les sites et les modes d’action des psychotropes. L’imagerie cérébrale avait permis de mieux connaître les structures impliquées dans la mémoire, le raisonnement et dans certains mécanismes fondamentaux de la production du délire et des hallucinations. Ainsi pour certains la psychiatrie cessa progressivement d’être une médecine de la psyché pour devenir une médecine qui cherche sa vérité dans le cerveau (visant à attribuer un rôle causal aux dysfonctionnements des neuro transmetteurs alors qu’ils ne sont peut-être que l’accompagnement ou l’expression biologique des difficultés relationnelles). Nous nous sommes donc demandés en 2003 (journée sur la psychiatrie face au scientismes contemporains) si les neurosciences et la psychopathologie relevaient du même objet et du même projet.                                                                                                                                                                                                                              

 

Autre constat : à cette époque l’accent fut mis sur les nouveaux psychotropes, les fameux antipsychotiques : terme nord-américain plus qu’ambigu qui a remplacé le terme français neuroleptiques. Leur intérêt certes n’est pas discutable : meilleure efficacité, moins d’effets secondaires  (? Quoique), meilleur confort qu’ils confèrent aux patients et par voie de conséquence meilleure observance.

 

 

 

Mais ces derniers ont fini par modifier la nosologie : pour évaluer leurs actions, il faut des symptômes ciblés, qualifiables et observables, ainsi le médicament crée le symptôme.

 

 

 

Aujourd’hui si tout le monde ou presque est étiqueté bi polaire c’est parce qu’il y a des thymorégulateurs, qui sont d’ailleurs pour la plupart des antipsychotiques dont l’indication a été élargie aux troubles de l’humeur.

 

 

 

En 2007 (19ème journée VIDEO PSY), nous avions essayé de rappeler que c’est le discours clinique qui légitime notre métier de soignants.

 

 

 

Le recueil des symptômes et leurs mises en perspective dans la singularité du sujet avec sa dimension diachronique et synchronique, constitue la première étape de l’investigation clinique. La seconde étape est constituée par les théories qui permettent aux cliniciens de réfléchir sur l’origine et la signification des signes observés. Ces théories sont certes nombreuses : psychodynamiques, organicistes, développementales, comportementales, etc.., cette multiplicité répond à la multiplicité des formes et des conditions d’apparition des pathologies psychiatriques.

 

 

 

Rappelons que le fameux DSM (Diagnostic et Statistic Manual), nous en sommes aujourd’hui à la 5ème version, patronnée par l’Association Américaine de Psychiatrie, rejette comme non scientifique toute investigation de la pensée, toute théorie psychopathologique. Ce n’est pas un manuel de diagnostic clinique  (comme le pensent certains), la clinique ne peut nier l’observation de la pensée.

 

 

 

A ce propos je vous invite à prendre un temps pour vous conter une histoire : celle d’un certain Marco Decorpeliada personnage singulier que j’ai eu le plaisir de découvrir en Octobre dernier au théâtre de la Vignette sur le campus de la Fac de Lettres de Montpellier.                                                                                                                                                                                                                     

 

Marco Decorpeliada est né en 1947 à Tanger d’un père immigré italien qui était menuisier géomètre. En 1975 à la mort de son père il vient en France avec sa mère et ses deux sœurs. Il se met alors à voyager à travers le monde pendant vingt ans. Revenu en France en 1995 il apprend le décès de sa mère et entame alors une période d’errance avec de nombreux séjours dans divers hôpitaux psychiatriques français. Il mourra d’un accident d’avion en Colombie en 2006.

 

 

 

Au cœur de ses diverses hospitalisations de nombreuses étiquettes diagnostiques lui furent attribuées : schizophrénie, paranoïa, troubles psychotiques, phobie sociale, etc..

 

 

 

Lorsqu’il n’est pas hospitalisé, n’aimant pas sortir pour faire des courses, Marco se nourrit essentiellement de plats surgelés qu’il commande sur catalogue. C’est là alors qu’il découvre, je le cite «  que les docteurs du DSM sont de mèche avec les mecs qui font les codes des produits Picard ».

 

 

 

Il se met alors au travail et construit un tableau systématique des correspondances entre ces deux classifications comme s’il voulait dégivrer une psychiatrie surgelée. Il créera par la suite le « Schizomètre », à partir d’un mètre de chantier en bois pliant où il mentionne à chaque graduation une catégorie DSM et un produit Picard. En voici quelques exemples :

 

                       

 

·           0.10    Démence vasculaire correspond à purée de haricots verts

 

·         0.40 Troubles anxieux organiques correspond à légumes pour ratatouille

 

·         14.5 Trouble psychotique correspond à boulettes de viande hachée

 

·         20.0 Schizophrénie de type paranoïde correspond à deux dos de cabillaud Norvège en sachets individuels.

 

·         32.3 Trouble dépressif majeur, épisode isolé correspond à beignets aux pommes à réchauffer

 

·         41.1 Anxiété généralisée correspond à Pizza trois fromages

 

·         45.0 Somatisation correspond à moules en coquilles

 

·         52.1 Vaginisme correspond à sauté de veau, épaule et sous noix, sans os.

 

·         25.0 Trouble schizo affectif type bipolaire correspond à deux pissaladières

 

·         98.3 Pica   ingestion répétée de substances non nutritives, Pica est l’abréviation de Picard

 

·         73.0 Retard mental profond correspond à Nage de fruits de mer et cabillaud

 

·         65.1 Transvestisme fétichiste correspond à Poireaux à la crème

 

·         12.0 Intoxication au cannabis correspond à riz samossas aux crevettes

 

 

 

1947 Naissance de Marco Decorpeliada

 

1947 Naissance du Plan Comptable Général, étrange coïncidence qui peut-être poussa certains scientifiques dont Olivier Vidal chercheur en sciences de gestion à Paris à appliquer la démarche de Decorpeliada au PCG. Il y a là source encore à des questionnements intéressants.

 

 

 

·         292 Sevrage aux amphétamines correspond à dépréciation des immobilisations mises en concession

 

·         607 Troubles de l’érection chez l’homme correspond à achats de marchandises

 

·         401 Phobie sociale correspond à Fournisseurs

 

·         411  Anxiété généralisée correspond à Clients

 

·         431 Etat de stress post traumatique correspond à Compte Sécurité Sociale.

 

 

 

Il faut que je vous dise que l’œuvre de ce fameux Marco est en réalité le travail d’un collectif. Marco Decorpeliada est l’hétéronyme d’un groupe de psychanalystes et d’écrivains amoureux des mots (certains sont membres de l’Oulipo).

 

 

 

Nous ne pouvons que saluer la performance de ces auteurs qui ont voulu tourner en dérision cette bible de la psychiatrie moderne.

 

 

 

Pour ne pas persister à célébrer ce qui se faisait de bien autrefois au regard de ce que se fait de critiquable aujourd’hui tournons nous vers l’avenir : il  conserve tous ses atouts.

 

 

 

Les plus jeunes générations de psychiatres, psychologues et infirmiers ne manquent pas de qualités et de compétences.

 

 

 

Avec eux continuons à dénoncer et à lutter contre les exigences technocratiques du management qui tente de piloter les lieux de soins comme une entreprise avec ses idéaux de quantification et de maîtrise des coûts.                                                                                                                                                                                                                                                               

 

Les temps soignants sont des temps de réflexion, d’élaboration du soin et du prendre soin et non des temps d’application de consignes plus ou moins démagogiques de modélisations et de protocolisations lisibles et traçables avec leur cortège de procédures d’évaluation.

 

 

 

Continuons à privilégier la dimension subjective, singulière, de la rencontre avec le patient.

 

Continuons à élaborer des dynamiques soignantes qui n’excluent pas les effets transférentiels et l’Altérité.

 

Nous avons besoin de temps pour tisser, retisser des liens, pour connaître chacun dans son histoire, pour dire à chacun qu’il est unique.

 

Besoin de temps pour partager entre nous, acteurs et artisans du champ de la Psychiatrie : c’est une condition indispensable pour assurer des soins dignes de ce nom.

 

Besoin de temps pour continuer à faire une psychiatrie humaniste même si elle est menacée par une véritable obsessionnalisation technocratique.

 

Qu’on nous laisse faire une Psychiatrie digne et respectueuse de l’autre.

 

Le clinicien ne soigne pas la maladie, il soigne le sujet.

 

Le temps ne fait rien à l’affaire mais l’affaire est trop sérieuse pour qu’elle soit uniquement confiée aux gestionnaires de la Santé : les soignants doivent être au premier rang de l’organisation des soins car tout en psychiatrie peut devenir thérapeutique ou antithérapeutique.

 

 

 

Le temps passe, il est temps de conclure, je le ferai avec des remerciements.

 

Merci aux différents intervenants du monde de la psychiatrie, de la philosophie, de la sociologie et de la psychanalyse qui nous ont aidés au cours de ces années à penser et à constamment étayer les fondements de notre pratique.                                                                                                             

 

Merci aux jeunes et moins jeunes artisans de la psychiatrie qui continuent par leur créativité à donner vie et sens aux soins.

 

Merci au groupe VIDEO-PSY pour sa ténacité. Merci a tous ceux qui les ont soutenus.

 

 

 

Pour parodier qui vous savez :

 

 

 

Méditez l’impartial message

 

D’un qui balance entre deux âges

 

Le temps ne fait rien à l’affaire,

 

Quand on est psy, on est psy,

 

Psy débutant, psy en fin de carrière,

 

Quand on est psy, on est psy.

 

 

 

Merci tant, tant merci à vous.

 

 

 

                                                                                                          Dr J-P. MONTALTI

 

                                                                                                          Psychiatre

 

                                              

 

                                                                                                          Mars 2018

 

                                                                                 

 

Bibliographie

 

 

 

                        . DECORPELIADA Marco

 

                                   Schizomètre. Petit manuel de survie en milieu psychiatrique

 

                                   Epel Editions 2010

 

                        . VIDAL Olivier

 

Plan Comptable Général et classification des pathologies psychiatriques. 2012

 

XXXVI èmes Journées Vidéo-Psy

Nous voilà cette année encore à l'Institut Nazareth, 13 rue de Nazareth en mars 2025. Le rituel printanier se poursuit

Organisées par le C.R.A.P.S

(Dr R.BRES), le groupe Vidéo-psy et le CHU de  Montpellier,

Les journées sont gratuites et ouvertes aux personnels de santé et aux partenaires sociaux sans inscriptions préalables.

 

EN MARGE CITOYENS