La crise de l’ado, les sens (possibles)
-Tolten-
L’ado a les sens en ébullition car son cerveau est plein de cœur,
Ado, t’as tout !
Parfois l’ado se tatou :
Tatouage, scarification, scribe, coupure, trait, gribouillage, sillage, sillon, si on porte sa peau est-ce un appeau ou un drapeau ?
La peau qui appelle et espère, la peau qui pèle, la peau-langage : écrits ou dessin ? Les cris à dessein, montrer ou cacher… des seins
Et sans le sang y a t il du sens ?
Colère froide, colère d’effroi, colère défaut, tatouage irréprochable
Tatouage d’ire et reprochable
Oscar s’illustre
La peau est l’os car c’est ce qui structure…
Le sang pleur
Le sang rouge
Et parfois le sang-blanc, quand le tatouage maquille fait-on semblant ?
« Le tatoueur crée son modèle quand le scarificateur déchire sa toile » nous dit Claude Siboni. Se tatouer est devenu une norme sociale.
En gros se tatouer c’est rester polis (voir polynésien)
C’est parfois un truc sur le dos, un truc ados
L’adolescent est dans sa bulle surtout s’il a bu et abusé.
Il n’est pas qu’esprit car il est parfois épris et c’est vrais, c’est réel… Enfin non, c’est la réalité
Le réel l’imaginaire et le symbolique c’est une question qui vient souvent.
Je vais vous expliquer :
Quand vient le vin et va le vent : le va et viens c’est symbolique
Tandis que l’image génère l’imaginaire : l’instant d’avant, avant le vin, après le vent
Le réel c’est ce truc qui nous traque, qui stress ou pas mais ne se dit pas, ne se penses pas.
Nous sommes des corps vivant, des corps mourant, (décor marrant : des cormorans ?) des corps parlant… des fois on l’oublie mais il y a toujours un petit reste, même après des soirées très arrosée il y a toujours un petit reste (par exemple un petit arrière goût de rosé)
Parfois c’est pour cela que l’on va voir un psy avec une demande d’analyse ;
Pour s’allonger.
Et si le corps c’est de l’or, le corps alité c’est de l’or-alité
L’homme n’a pas un corps, n’est pas décore, n’est pas hors corps, l’homme est corps et parole…
L’homme est inconscient (parfois c’est juste un con)
L’inconscient ne connait pas le temps (comme la SNCF)
Cela nous ramène à l’adolescence.
Avec sa mère l’ado est vague, surtout l’ado-rade (la mer, les vagues, la dorade…)
L’ado apprend le tissage des fils de sa vie il est en appren-tissage
L’ado voyage et vie des aventures
Il va de l’avant… A l’après !
Il est près de la crise.
La crise de l’ado : les sens sont multiples :
Il la crée la crise. Car l’ado est dans un monde d’innovations avec des objets qui ne servent à rien. D’ailleurs les ados ne servent à rien. Car ils ont le nez dans le guidon.
L’ado est un corbeau blanc (comme le lait). Le corps beau ou le corps laid, qu’importe tant qu’il perd ses dents de lait.
L’adolescent ne veut pas qu’on le traite de mineur
(Tu m’étonnes, moi aussi je trouve que c’est un boulot galère, mineur.)
A l’adolescence il y a un changement : l’apparition du pouce préempteur.
Le pouce préempteur permet d’utiliser une manette de PlayStation et de sortir de la vase où sont tous les têtards.
Suis-je ? Que suis-je ? Qui suis-je ? C’est à dire « qui est-ce que je suis ?», « quel chemin suis-je ? ».
Il est important que les ados dorment, ça leur lave le cerveau
L’ado réagit plus vite qu’il ne penses (c’est pour cela qu’il tombe si souvent amoureux)
Des fois l’ado pleur, ce sont de vraies fontaines
Quand on parle de La Fontaine, il y a un lièvre mais la tortue gagne parfois
Car rien ne sert de courir : il faut partir a point…
Sources d’inspiration :
Texte écrit lors des 28eme journées de Vidéo Psy intitulées : « Impression, Expressions et Langage du corps ». Les 22, 23 et 24 mars 2016
Librement inspiré des interventions de Claude Siboni « Tatouage et autres gribouillages », Robert Bres « Le cerveau en ébullition de l’adolescent », Hélène Sigaud & Carmen Ochea…