La Bulle douche nomade est un dispositif associatif d'accès à l'hygiène sous la forme d'un camion-douche. Pensé par des professionnels du champ social à partir d'éléments de contextes locaux rapportés par les acteurs du territoire, il s'appuie sur le modèle de l'association parisienne MOBIL'DOUCHE créée en 2012. À destination des personnes en situation de mal-logement ou sans logement de Montpellier Métropole, notamment les plus éloignées du système de prise en charge, il propose un accueil inconditionnel et en lien avec les structures locales existantes, avec un objectif parallèle de création de lien et d'orientation. Il fonctionne sous forme de maraudes animées par une équipe de bénévoles en direction des personnes pouvant nécessiter de ses services et n'utilisant pas nécessairement les dispositifs fixes existants.
Angelo BISON dans L'AVENIR DURE LONGTEMPS
d'après le texte de Louis ALTHUSSER
au Théâtre PIERRE TABARD LE 28 mars 2018 à 20 heures
Représentation suivie d'un débat animé par le docteur Françoise CAUSSE
(CHU Montpellier)
Collectif Santé Précarité Montpellier
421 rue de l’Agathois 34080 Montpellier
Tel 04 67 10 42 70 Fax 04 67 10 42 79
N° SIRET : 508049830 00013
Projet de financement d’une intervenante comédienne
Le collectif santé précarité est une association loi 1901, née en 2004 pour soutenir le dispositif des consultations avancées auprès des publics des lieux d’accueil et d’orientation sociale et des centres d’hébergement et de réinsertion sociale. Les acteurs du social et du sanitaire ont développé des outils transversaux comme les analyses des articulations inter structures interprofessionnelles et la réunion santé social où se travaille chaque mois le lien aux plus précaires. Ils ont associé les usagers, réalisé avec eux un film présenté aux journées Vidéo Psy.
Depuis 4 ans, le collectif a développé une activité inspirée du théâtre forum. Au théâtre forum, l’équipe prépare quelques scènes à partir d’un sujet et les présente devant un public concerné par ce sujet. Ici, c’est à l’envers ; le sujet est choisi par les membres de l’atelier, puis des scènes sont élaborées ensemble, pendant six séances de travail avant d’être présentées à un public. C’est pour eux que les choses se jouent, eux les membres de l’atelier où se mélangent les usagers et les professionnels.
Le point commun des deux formes est la présence du Joker, qui fait le lien entre la scène et la salle.
Trois intervenantes, professionnelles du médical et du social, intéressées par l’outil théâtre ont animé sept séquences de six ou sept ateliers, donnant lieu à sept présentations publiques,
à la Halte Solidarité, à Regain deux fois, à la pension de famille l’Atelier de GESTARE, au CARUDD la Boutique, à la pause de CORUS et à la Maison pour tous Georges Brassens après les séances préparatoires à l’ANPAA34.
Deux des professionnelles ont fait une formation au Théâtre de l’Opprimé à Paris en 2016.
Mais le mot théâtre fait un peu peur, aux usagers qui participent et même aux professionnelles.
En 2018, une comédienne est venue mettre son grain de sel dans l’équipe ; elle a instauré une dimension artistique plus évidente. Elle a mis en œuvre le travail du théâtre, comment dire aux autres, comment supporter les différences par des exercices autour du toucher, du regard et du corps dans l’espace ; comment mettre des émotions en mouvement, bouger, changer l’angle de vue, ouvrir les yeux, les oreilles, lâcher prise, jouer, rencontrer l’autre, pour, in fine, représenter devant un public un drame, au sens d’une histoire, en interprétant les personnages de cette histoire et en les mettant en scène.
Tout le monde voulait poursuivre l’aventure. « Le théâtre, ça me dynamise ! Je me sentais bien après chaque séance, je me suis sentie de plus en plus à l’aise. J’étais fière que mon fils me voie comme ça. Si le public est venu sur scène, c’est qu’il a senti un groupe soudé et bienveillant»
L’an dernier, le collectif a financé l’action sur ses fonds propres. Cette année, la présence de la comédienne pour deux séquences correspondrait à deux mille euro pour lesquels nous vous demandons une aide financière.
Devenir animal
Un film de François GUERCH